Rappels TAKATA : mise en œuvre opérationnelle

Publié le 17/12/2025

Une mesure de protection des automobilistes

À compter du 1er janvier 2026, la défaillance inscrite sur le procès-verbal pour les véhicules concernés par un airbag TAKATA en « stop drive » sera classée critique. La validité du contrôle technique est donc limitée au jour même. Une contre-visite devra être réalisée dans un délai de 2 mois après un contrôle technique défavorable.

La décision du ministère des Transports intervient à la suite de nombreux incidents liés aux airbags défectueux du fabricant japonais Takata. Cette mesure vise à renforcer la sécurité routière et inciter les constructeurs à accélérer le remplacement des airbags défectueux. En effet, les dispositifs de ce fabricant ont déjà causé des dizaines de décès à travers le monde ainsi que plusieurs accidents graves en métropole et dans les territoires d’outre-mer. Une décision à la hauteur de la gravité du problème.

« Cette mesure permettra, en deux ans, de passer au peigne fin l’ensemble du parc roulant et de mettre ces airbags hors d’état de nuire. » déclare Philippe Tabarot, Ministre des Transports, alors qu’environ 1.3 million de véhicules sont encore concernés.

Il est important de noter que cette réforme ne durcit pas le contrôle technique pour l’ensemble des véhicules. Les points de contrôle et la périodicité restent identiques.

Une détection des véhicules simple et rapide

Les centres de contrôle disposeront automatiquement de l’information grâce au retour d’information transmis par le système d’immatriculation des véhicules (SIV). Cette intégration garantit une détection immédiate et fiable des véhicules concernés. Les constructeurs ont l’obligation de tenir à jour la base des véhicules réparés, condition indispensable pour permettre aux centres de contrôle de lever la contre-visite.

Rappel : le remplacement des airbags TAKATA est pris en charge à 100 %, et les constructeurs doivent proposer des solutions de mobilité adaptées (prêt de véhicule, réparation à domicile, remorquage).

Pour savoir si votre véhicule est concerné rendez-vous directement sur le site du gouvernement.